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Georges Didi-Huberman, La ressemblance informe ou le gai savoir visuel selon Georges Bataille, Paris, Macula, 1995
" Mieux que tout autre, sans doute, Georges Bataille a su déchirer la ressemblance. Mieux que tout autre il a su, déchirée, la rendre déchirante. Mais comment doit-on envisager - avant même que de tenter de la comprendre - l'oeuvre d'une telle déchirure ? Doit-on s'involuer dans l'imagination de chaque "expérience" qu'appelle le mot, extrême et dramatique, déchirure ? "Je bois dans ta déchirure", écrit Bataille quelque part. Et, plus loin : " Tout à coup, je vois, je crierais. Comme si ma propre force m'arrachait, j'en ris, le souffle court. Quand je dis que je vois, c'est un cri de peur qui voit..."
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