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    André Breton, "Nadja", Oeuvres complètes, volume I, Paris, Gallimard (La Pléiade), 1988, p. 704

     

    (...) C'est, m'explique-t-elle, que ce baiser la laisse sous l'impression de quelque chose de sacré, où ses dents "tenaient lieu d'hostie"

    8 octobre. - J'ouvre, en m'émeillant, une lettre d'Aragon, venant d'Italie et accompagnant le reproduction photographique du détail central d'un tableau d'Uccello que je ne connaissais pas. Ce tableau a pour titre : La Profanation de l'Hostie. Vers la fin de la journée, qui s'est passée sans autre incident, je me rends au bar habituel ("A la Nouvelle France") où j'attends vainement Nadja. Je redoute plus que jamais sa disparition. Ma seule ressource est d'essayer de découvrir où elle habite, non loin du Théâtre des Arts. J'y parviens sans peine : c'est au troisième hôtel où je m'adresse, l'hôtel du Théâtre, rue de Chéroy. Ne l'y trouvant pas, je laisse une lettre où je m'informe du moyen de lui faire parvenir ce que je lui avais promis. (...)


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    Un texte sur Kubin très prochainement...

     


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