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    Maurice Blanchot, magicien-philosophe

    une série de 5 émissions de France culture, du 12 au 16 mai 2008

    Une semaine autour de Maurice Blanchot dans les Nouveaux Chemins de la Connaissance, à propos du Colloque international qui lui est consacré à l'Université Paris X – Nanterre, du 13 au 15 mai 2008 « Maurice Blanchot et la philosophie ».

     

    Ecouter les émissions   http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/emissions/chemins/index.php

    Site dédié à Maurice Blanchot    http://www.blanchot.fr/fr/



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    Cahiers Leiris - première livraison

     

    Le numéro premier des Cahiers Leiris vient de paraître. Plus ambitieuse et consistante qu'un simple bulletin de liaison, d'une périodicité biannuelle, cette revue à portée internationale consacrera chacune de ses livraisons à la publication de textes et documents inédits de Michel Leiris ou ressortissant à son œuvre (études contemporaines, actes de colloque, hommages, témoignages, témoignages, textes de création littéraire, iconographies et autres matériaux créatifs).

    Les Cahiers Leiris ont été fondés par Jean-Sébastien Gallaire. Il a été assisté, dans sa tâche éditoriale, par Sébastien Côté, professeur à Carleton University (Canada).

    La publication de la revue a été autorisée par Jean Jamin, exécuteur testamentaire et propriétaire des droits moraux de Michel Leiris.

    Le comité d'honneur se compose de Mme Aliette Armel, MM. Denis Hollier et Philippe Lejeune.

    Structure du numéro

    Le numéro premier se divise en sept catégories : Témoignage, Autobiographie, Tauromachie, Autobiographie et voyages, Ethnologie et poésie, Hommage, Inédit. Chacun de ces articles critiques est précédé d'un résumé et de sa traduction en langue anglaise ainsi que d'un texte, « Leiris & moi », dans lequel le rédacteur confie les circonstances de sa première rencontre avec l'œuvre leirisienne.

    Les reproductions des iconographies sont précédées ou plus généralement suivies d'un texte dans lequel l'artiste livre à la connaissance du lecteur sa démarche créatrice.

    En appendice sont donnés un tableau des symboles, une liste des abréviations, une bibliographie, un index des ouvrages cités et un index nominum.

    Sommaire

      Articles critiques :

    Asako Taniguchi : « La découverte de la pseudo-rgèle du jeu “Ici fruit à la tête se dit : là on s'enlise” »
    Élise Massiah : « “Coller à son époque” : Le tournant esthétique et politique désastreux de Frêle Bruit (1976) et Le Ruban au cou d'Olympia (1981) »
    Maricela Strungariu : « La portée des éléments paratextuels dans les écrits autobiographiques leirisiens »
    Annie Maïllis : « Picasso et Leiris : mano a mano »
    Thomas Wilks : « Les débuts et les fins dans L'Âge d'homme : commentaire sur la chronologie et la cohérence »
    Giulana Costa Ragusa : « Mythologies de la maison familiale dans L'Âge d'homme et dans Biffures »
    Michel Peifer : « Le mode du comme-je-disais ou ce qu'est un(e) bif(f)ure »
    Anne Prunet : « De L'Afrique fantôme à Biffures, quand l'écriture du voyage fait route aux côtés de l'écriture autobiographique »
    Irène Albers : « Pour une lecture poétique de La Langue secrète des Dogons de Sanga »

      Iconographies :

    Michel Leiris : Ma vie par moi-même
    Anthony Freestone : Louis Seye & Michel Leiris, Recueil de reliques (Michel Leiris & Glencoe), Babel's Tower, Michel Leiris & Patrick MacGoohan, Pierres de taille, Venise & Glencoe
    Pablo Picasso : Portrait de Michel Leiris
    MC 1984 : Cabines téléphoniques
    Gabriel Fabre : Les PHOTd'orthOGRAPHIES
    Philippe Charpentier : Écumes de la Havane (XI), Sans chaînes
    Martine Le Coz : Portrait de Michel Leiris
    Toni Kleinlercher : Alphawork
    François Lévêque : Littératures Leiris

      Textes accompagnant les iconographies :

    Anthony Freestone : « Puzzles & dominos »
    MC 1984 : « Michel Leiris, regard sombre »
    Philippe Charpentier : « Connivence »
    Joël Schmidt : « Sagesse trompeuse... »
    Toni Kleinlercher : « Alphawork ou le bruissement des signes dans les univers alphanumériques »
    François Lévêque : « Leiris, l'imagination laissée dans son état sauvage »

      Témoignages :

    Bernard Monsigny : « MICHEL LEIRIS souvenirs SOUPAULT »
    Karim El Khatabi : « Michel Leiris, “père de famille” »

      Textes de création littéraire :

    Jean-Pierre Verheggen : « Hommage au Capitaine Leiris »
    Gabriel Fabre : « Le petit actionneur de diction. Glossaire en hommage et à la manière de Michel Leiris »
    Montovan : « Qui dicte son air(e) »

      Inédits de Michel Leiris :

    Deux lettres à Yannick Bellon : « J'ai trouvé le film très beau... »
    Une lettre à Michel Jarrety : « J'écris dans la mauvaise conscience... »

    Pour acquérir un exemplaire du numéro premier des Cahiers Leiris, merci d'adresser un chèque bancaire d'un montant de 40 euros (35 € + 5 € frais de port) à « Association des Cahiers Leiris » et de l'envoyer au siège social de la revue : 44 route de Conflans 70300 Meurcourt FRANCE

    Depuis l'étranger, le règlement s'effectue par chèque payable en euros ou par virement bancaire :

    o IBAN (International Bank Account Number) : FR76 1250 6700 1355 0326 9522 239
    o Code swift ou BIC (Bank Identifier Code) : AGRIFRPP825
    o Adresse postale de la banque : Crédit Agricole 19 pl Jean Jaurès 70800 Saint-Loup sur semouse FRANCE

    Éditions Les Cahiers.
    Novembre 2007.
    450 pages
    Format : 16,5 x 24 cm
    Prix public : 35 euros + frais de port
    ISBN : en cours
    Dépôt légal BNF : décembre 2007
    Ouvrage publié avec le concours du Centre Régional du Livre de Franche-Comté, de la Région Franche-Comté et de la Galerie Louise Leiris


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      Le garçon de café de Jean-Paul Sartre
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    Sartre évoque l'appareil de gestes, d'attitudes, de mimiques, de positions, de manières de se déplacer, exploitées volontairement et consciemment par le garçon de café, qu'il observe au Lipp sur le boulevard St Germain. Il explique le jeu opéré par le sujet pour endosser un rôle social, et la mise en scène forcée destinée à le faire exister dans l'espace public comme agent spécifique, dont les missions sont clairement affirmées par les apparences.

    <o:p> </o:p><o:p></o:p> <o:p> </o:p>L'Etre et le Néant, Jean-Paul Sartre

    « Toute sa conduite semble un jeu. Ils s'applique à enchaîner comme s'ils étaient des mécanismes se commandant les uns les autres, sa mimique et sa voix même semblent des mécanismes ; il se donne la prestesse et la rapidité impitoyable des choses. »

     

    <o:p> </o:p>

    Sartre pose ici la question de la relation, de la distance entre le moi et la fonction ou le rôle social. L'appropriation excessive de l'appareil gestuel et comportemental pour occuper un rôle social clairement définit peut devenir dangereux. Le désintéressement total vis-à-vis d'une fonction et le refus d'endosser les codes qu'elle requiert est tout aussi maladroit. Cette question existentialiste qui oppose clairement Sartre à des structuralistes comme Claude Lévi-Strauss, permet toutefois de se demander quel est le rapport de l'individu à la société dans lequel il évolue et au sein de laquelle il doit exister. Les stratégies décrites pour le garçon de café, sont pleinement associées à une réflexion sur l'image que le sujet projette sur la société. L'approche existentialiste, basée pour l'anecdote de Sartre, sur une observation notée au café, permet d'élargir nos questionnements à la présence de l'image dans la société contemporaine, et plus particulièrement sur les stratégies mises en œuvre pour la manipuler et la contourner afin qu'elle démontre ce que l'on en attend de manière réflexive.

    <o:p> </o:p><o:p></o:p> 

    Les relations entretenues avec l'image par l'actuel président de le République sont éloquentes à ce titre. On l'a beaucoup dit, Sarkozy communique avec l'image, il maîtrise l'image qu'il donne de lui, peut la retoucher si elle ne lui convient pas, met en scène des séquences pour qu'elles renvoient ce qu'il est bon de comprendre sur le sujet.

    Tout comme le garçon de café de Sartre, un président endosse un rôle, dès le jour où il prend ses fonctions permises par son élection. Il passe d'un statut d'homme public, à celui de président d'une république : garant du respect du pacte républicain. Quoiqu'on en dise, il y a un aspect solennel dans la prise de fonction et la part de représentation, de mise en scène est nécessaire. Elle permet à celui qui était homme, de comprendre qu'il est désormais pour une période éphémère, le garant de principes immatériels qu'il se doit d'incarner avec dignité. Des attitudes, des mots, des gestes doivent ainsi permettre de pénétrer la fonction exceptionnelle qui lui est confiée. D'où l'importance d'entretenir une image et de communiquer autour de l'image forgée par un travail presque iconographique. Tous les grands hommes d'Etat constituent une image officielle, garante de l'incarnation de la lourde mission qui leur est confiée.

    <o:p> </o:p><o:p></o:p> 

    Le problème du cas Sarkozy tient dans le fait que l'incarnation n'a pas été facile à reconnaître et qu'elle se mue au gré des évènements, en toute sorte d'attitude qui ne peuvent se substituer à la fonction principale et inébranlable de président. Sarkozy tente de contrôler en permanence son image et de se forger une iconographie qui lui est propre, décalée de se que l'on connaissait, et en apparence moins conservatrice que celle de ces prédécesseurs. Mais cette maîtrise décomplexée et mal habilement gérée a fait passer le président de la République de l'habit de l'homme d'affaire, à celui de vacancier, de touriste en Egypte, d'homme vivant une séparation amoureuse... Les appareils relatifs à chacun des rôles étant exacerbés à l'extrême. Sarkozy n'endosse pas un rôle, celui pour lequel il a été élu, mais une multitude de costumes.

     

    L'addition s'il vous plait ?

    GP


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     Aurélie Pagès | Les forêts

     

     

     "Au milieu du chemin de notre vie
    je me retrouvai par une forêt obscure
    car la voie droite était perdue.
    Ah dire ce qu'elle était est chose dure
    cette forêt féroce et âpre et forte
    qui ranime la peur dans la pensée ! "
    Dante, Chant I, L'Enfer, La Divine Comédie

    Les Forêts construisent dans l'espace d'exposition un panorama fragmenté dont les morceaux oscillent entre réel et fiction. Les images, instables, tendent à matérialiser cette tension, ce point de rupture, multipliant les collisions et les accès de lecture.


    Les "Troncs", suite de gravures sur bois de grand format (1,20 m x 1,60 m) imprimées puis rehaussées par des interventions monotypes ou dessinées,  forment la structure, l'ossature sur laquelle se greffent impressions numériques et lithographiques. Il s'agit de dix variations autour de la même matrice, les états deviennent les séquences d'une métamorphose en cours.


    La dualité des techniques utilisées, photographie et dessin, où la froideur du grain numérique vient contraster avec l'énergie d'une trace humaine, témoigne de l'ambiguïté de l'espace imaginaire ainsi construit.


    L'arbre isolé, et plus encore le tronc, affirmant sa verticalité, agit comme un repère qui stabilise la vision, l'existence.


    Mais la ligne prolifère, induisant une vibration propice à l'égarement, à la dérive. Les panoramas, jouant sur la répétition du motif et générant un tremblement de la vision troublent la progression. Les chemins se révèlent multiples, et l'espace  étrange.

     Muriel Moutet

     

     

     Galerie Françoise Besson

     48 rue Burdeau 69001 LYON

     jeudi au samedi, de 15h à 19h


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    L'éphémère Palace de Fabrice Emaer, un documentaire de Perrine Kervran et Véronik Lamendour.

    France culture, La Fabrique de l'Histoire, dans la série sur l'Histoire de la nuit mardi 18 mars 2008

    Ils avaient envie d'être beaux et de faire la fête, les garçons portaient les cheveux courts et des pantalons près du corps, les filles étaient glamour et marchaient en talons aiguilles... Ils aimaient le punk, la new wave, la disco, ils étaient modernes, chics et branchés. Le jour, ils travaillaient dans la pub, le design, les médias, la mode (ou dans tous les cas ils y aspiraient) et la nuit ils côtoyaient la jet set. Ils avaient renoncé à l'austérité, aux utopies politiques, au gauchisme militant et renouaient avec l'hédonisme, le paraître et l'individualisme. Ils vivaient les dernières années Giscard et les premières années de la gauche dans un climat qui n'était pas sans rappeler celui de la Régence.
    Leurs nuits seront celles du Palace mises en scène par Fabrice Emaer et immortalisées par les chroniques d'Alain Pacadis dans Libération ou par Roland Barthes dans Vogue Homme. Le Palace où tout le monde pouvait devenir célèbre pourvu qu'il soit beau et original, même s'il était parfois simplement paumé, amer et désabusé.
    Le Palace que fréquentait une génération montante, celle des Kenzo, Mugler, Gaultier, Mondino, Goude, Pierre et Gilles, mais aussi Aragon, Barthes ou Andrée Putman et des centaines d'inconnus...

     

    Emission à écouter sur le site de France culture

    http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/fabriquenew/fiche.php?diffusion_id=60872

     



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